Le commerce durable et l'éthique des affaires ont été des sujets brûlants lors de la table ronde "Sustainability Evolved : L'intégration des performances ESG dans l'évaluation des entreprises", parrainée par le Robert Zicklin Center for Corporate Sustainability et le Sustainable Practice Network.
Le panel s'est penché sur la manière dont les sociétés de conseil utilisent les rapports ESG pour promouvoir la durabilité à long terme. Les discussions ont notamment porté sur le changement climatique, les émissions de gaz à effet de serre, les ratios de déchets et de recyclage et l'utilisation quantifiée des énergies renouvelables.
Karoline Barwinski, vice-présidente adjointe de Clearbridge Advisors pour les investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance, a parlé de l'importance des portefeuilles d'entreprises et de la manière dont son organisation fournit des services d'investissement et des portefeuilles ESG.
"L'ESG consiste à intégrer des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans nos portefeuilles et à s'assurer que la performance du portefeuille est comparable à celle d'un investissement traditionnel". a déclaré Barwinski. "J'espère que nous parviendrons à faire comprendre que l'ESG peut être performant et qu'il s'agit d'une autre stratégie d'investissement qui, si elle est bien menée, peut vraiment fonctionner.
Bien que cette information soit excellente, un membre de l'auditoire a posé une question intéressante. La question est la suivante : "Paul McCartney a dit : "Si tous les abattoirs avaient des murs en verre, tout le monde serait végétarien". La question est donc de savoir si trop d'informations est une mauvaise chose. Est-il préférable de laisser certains aspects de l'entreprise dans l'ombre ?"
Tous les membres du panel ont convenu que la divulgation complète est la meilleure méthode pour garantir la durabilité et la bonne volonté. Les entreprises et leurs investisseurs doivent disposer des meilleurs outils pour mesurer la rentabilité et la durabilité de leurs activités.
Mais la durabilité ne se limite plus à la protection de l'environnement, Adrian Henriques, du Guardian estime qu'à mesure que les questions sociales, y compris la stabilité, les relations avec les parties prenantes et le bien-être, sont réglementées, les investisseurs regardent au-delà de la durabilité et s'intéressent au cœur de l'entreprise. Cela change l'orientation de l'entreprise.
Avec cette évolution, les entreprises doivent se pencher sur la question de l'éthique. La Commission européenne a récemment redéfini la RSE, reconnaissant que "la responsabilité d'une entreprise va de pair avec les résultats de ses actions".
Comment votre entreprise s'adapte-t-elle aux changements commerciaux découlant de la RSE ? Avez-vous dû aborder des questions éthiques avec des investisseurs ?