La question du changement climatique prend de l'ampleur et devient une question urgente pour tous les professionnels du développement durable. Sa montée en puissance et la reconnaissance par les assureurs de la nécessité d'identifier et de réévaluer les facteurs liés au climat obligent les entreprises à être mieux préparées et plus fiables en ce qui concerne leurs plans de développement durable. Un groupe de plus de 400 investisseurs gérant $32 trillions d'actifs a averti les gouvernements de prendre des mesures énergiques pour lutter contre le changement climatique. Si le changement climatique n'est pas pris en compte, il existe un risque de krach financier plusieurs fois supérieur à la récession mondiale de 2008.
Le monde est aujourd'hui confronté à un krach économique d'une ampleur deux fois supérieure à celle de la crise financière de 2008, à moins que des mesures supplémentaires ne soient prises pour lutter contre le changement climatique. L'absence de lutte contre le changement climatique entraînerait une hausse des températures d'environ 4˚C et des pertes économiques mondiales de 18 milliards de livres sterling au cours des 80 prochaines années.
"La mise en œuvre intégrale des CDN actuelles entraînerait une augmentation inacceptable de la température qui aurait des répercussions économiques négatives considérables", indique la déclaration.
"Il est vital pour notre planification à long terme et nos décisions d'allocation d'actifs que les gouvernements travaillent en étroite collaboration avec les investisseurs pour intégrer les scénarios climatiques alignés sur Paris dans leurs cadres politiques et leurs voies de transition énergétique."
Ce groupe d'investisseurs comprend certains des plus grands fonds de pension, gestionnaires d'actifs et compagnies d'assurance du monde, ainsi que des trésoriers d'État et des fonds de capital-risque. L'appel des investisseurs est intervenu juste un jour après que les États-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite et le Koweït se sont efforcés de rejeter les récentes conclusions scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), selon lesquelles le monde dispose d'un peu plus d'une décennie pour enrayer les effets les plus graves du changement climatique.
Les "investisseurs" ont indiqué qu'il serait important que tous les travailleurs et toutes les communautés partagent les bénéfices des sources d'énergie plus propres, en veillant à ce que toutes les personnes concernées par cette transition soient soutenues.
Cette intervention cruciale intervient après qu'un rapport de l'ONU a averti le mois dernier que les nations devaient tripler leurs réductions d'émissions pour respecter l'Accord de Paris et maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2˚C.
Sur demande, le CST sera de retour en Londres, Royaume-Uni, 14-15 mars 2019. Ce programme pour praticiens certifiés comprendra une présentation des résultats surprenants de la recherche 2018 sur l'intégration des objectifs de durabilité et l'impact de la durabilité (CR). La recherche se concentre sur les pratiques de reporting de plus de 460 entreprises issues des principaux secteurs d'activité et met en évidence les considérations clés liées aux objectifs stratégiques communs, aux objectifs d'impact social, aux ODD des Nations unies, aux pratiques de reporting et d'assurance externe, ainsi qu'à la législation.
Les principaux défis et priorités en matière de développement durable font partie intégrante de la formation sur le développement durable organisée à Londres, qui aura lieu prochainement en Europe.