Le rapport sur le développement durable est l'outil qu'une organisation peut utiliser pour comprendre à la fois son exposition aux risques et les opportunités commerciales potentielles. Ils comprennent un certain nombre de questions directement ou indirectement liées à l'entreprise et à ses activités et peuvent intéresser les différents groupes de parties prenantes qui sont impliqués dans l'entreprise. Il s'agit également du processus de collecte et d'analyse des informations et des données nécessaires à la création d'une valeur à long terme soutenant la transparence des exigences environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les rapports sur le développement durable deviennent progressivement un outil de gestion essentiel pour les entreprises, car ils contribuent à convaincre les investisseurs de l'existence à long terme de l'organisation. La question n'est plus de savoir s'il faut faire des rapports, mais plutôt de savoir ce qu'il faut faire et comment le faire.
La dernière étude menée par le Centre for Sustainability & Excellence (CSE) se concentre sur les tendances en matière de rapports sur le développement durable suivies par les entreprises et les organisations en Amérique du Nord, sur l'utilisation de normes et de lignes directrices spécifiques en matière de rapports et sur les pratiques d'assurance externe généralement suivies.
Cette recherche a été menée en analysant plus de 400 rapports uniques sur le développement durable aux États-Unis et au Canada qui ont été publiés en 2014. Ces rapports ont été publiés par des entreprises de toutes tailles (grandes, multinationales et petites et moyennes entreprises) et appartiennent à une variété de secteurs. Le secteur financier, l'énergie et les services publics énergétiques ainsi que l'exploitation minière sont les trois principaux secteurs de reporting.
Les résultats identifient et vérifient certaines tendances très intéressantes. Par exemple, 82% des entreprises publiques publient des rapports de développement durable afin de divulguer des informations et d'être transparentes sur leurs performances en matière de développement durable. Il est également intéressant de constater que les petites et moyennes entreprises ont de plus en plus tendance à publier des rapports de développement durable afin d'accroître leur transparence, d'attirer des clients et de développer leurs activités. Le nombre de PME qui publient des rapports de développement durable devrait augmenter dans les années à venir.
Les lignes directrices de la Global Reporting Initiative (GRI) restent les plus utilisées pour la rédaction des rapports sur le développement durable. Cependant, il existe encore de grandes marques qui n'utilisent pas les lignes directrices de la GRI ou d'autres lignes directrices. Il convient de souligner que le pourcentage d'entreprises et d'organisations d'Amérique du Nord qui demandent une assurance externe reste bien inférieur à la moyenne mondiale, ce qui soulève des questions quant au niveau de transparence et de crédibilité des données divulguées dans les rapports sur le développement durable.
La version complète de la recherche sera présentée pour la première fois lors de la prochaine formation avancée de praticiens certifiés en durabilité (RSE) du CST (approuvée par l'IEMA), qui se tiendra dans les locaux du CSE. Houston, Texas (24 mars) et Toronto, Ontario (14 avril)et sera fourni gratuitement avec tous les programmes certifiés de développement durable en ligne par l'intermédiaire du site web du CST. Initiative de l'Académie du développement durable.
Trouver et télécharger le résumé de la recherche ici
Pour plus d'informations, veuillez contacter [email protected]