Les entreprises américaines opérant en Europe s'exposent à des sanctions sévères si elles ne publient pas de rapports sur le développement durable ou si elles ne divulguent pas publiquement des données sur la responsabilité des entreprises.
La directive de l'UE sur les informations non financières et sur la diversité (Directive 2014/95/UE) peut avoir un impact considérable sur les entreprises nord-américaines opérant dans l'un des États membres de l'Union européenne. L'objectif de la Commission européenne (CE) est de porter à un niveau aussi élevé dans tous les États membres la transparence des informations sociales et environnementales fournies par les entreprises opérant dans tous les secteurs.
Un "niveau élevé similaire" ne signifie pas LE MÊME. Chaque État membre peut modifier la directive pour se conformer à sa législation nationale. Les sociétés qui satisfont aux exigences minimales dans plusieurs États doivent déposer un rapport pour chaque État membre, exigences qui peuvent différer de manière significative.
Les rapports doivent couvrir
- Impact environnemental, y compris les émissions de gaz à effet de serre (scope 1, 2 et 3)
- Questions sociales et questions relatives aux salariés
- Respect des droits de l'homme
- Préoccupations en matière de lutte contre la corruption
Les rapports doivent comprendre
- description du modèle économique de l'entreprise ;
- description des politiques pertinentes mises en œuvre, y compris les processus de diligence raisonnable ;
- les résultats de ces politiques ;
- les principaux risques de l'entreprise, y compris les relations d'affaires, les produits ou les services, et la manière dont l'entreprise gère ces risques ;
- les indicateurs clés de performance non financiers pertinents pour l'entreprise.
L'adhésion à la directive européenne présente de nombreux avantages. Les rapports renforcent la confiance des parties prenantes. Les entreprises tirent des enseignements du processus de reporting. L'effort génère des améliorations continues de l'impact de l'entreprise. Enfin, l'obligation de rendre le rapport public aide les entreprises à mettre en évidence l'intégrité de leurs activités.
Autre avantage : des conseils sur l'intégration des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Ils constituent la principale priorité politique de la Commission européenne. Relever les 17 défis de durabilité des ODD, y compris le changement climatique, les droits de l'homme, la corruption, la pauvreté, les inégalités et la justice, est la priorité de l'agenda de l'UE.
La directive s'applique aux "grandes entreprises qui sont des entités d'intérêt public" définies par les États membres et qui emploient en moyenne 500 personnes ou plus dans un État membre. Chaque État peut également spécifier : les thèmes et le contenu des rapports, le cadre de présentation des rapports, le format de divulgation, le niveau d'audit et d'assurance indépendante, les sanctions en cas de non-conformité, y compris le principe de la sphère de sécurité et l'inclusion de rapports sur la diversité. Pour les entreprises qui respectent le seuil minimal de 500 salariés dans plusieurs paysLes exigences en matière de déclaration peuvent être très complexes !
Quelles sont les différences entre les exigences ? Selon les pays, les amendes vont de 1T4T1,650 à 1T4T12 millions ! Les amendes peuvent être appliquées à une personne ou à une entreprise. Certains États imposent une peine d'emprisonnement, dont la durée varie de 2 à 6 ans. Il existe 30 variantes différentes de déclaration. Si vous supervisez la conformité, vous ne devez pas vous tromper !
Grâce à son équipe européenne et à son expertise mondiale, le CST est particulièrement bien placé pour aider les entreprises à répondre aux exigences de la directive 2014/95/UE. La certification du CST Programme des praticiens du développement durable, édition avancée 2018Le programme de la conférence, qui se tiendra à New York les 11 et 12 juin 2018, aborde les mandats de l'UE, offrant aux participants une longueur d'avance dans leurs efforts pour maintenir leurs entreprises à la pointe de la technologie. Lors du prochain programme à New York, les 11 et 12 juin 2018, les participants apprendront comment appliquer la stratégie de durabilité de l'entreprise et les efforts de reporting pour faciliter le respect de la législation de l'UE et d'autres législations mondiales.
Rejoignez-nous pour garder une longueur d'avance dans la réalisation des objectifs mondiaux de durabilité et la compréhension des lois internationales en constante évolution : Programme de praticien certifié en développement durable, édition avancée 2018, New York City, 11-12 juin 2018.