Le réchauffement a été l'ultime "multiplicateur de menaces" dans les pays fragiles, alimentant les conflits et l'extrémisme. Nous devons renforcer la résilience et, partant, instaurer un climat de paix.
En Paris cette semaineDans le cadre de la conférence de Copenhague, les dirigeants mondiaux s'efforcent de parvenir à un accord solide sur le climat afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils s'interrogent également sur la manière de lutter contre la menace omniprésente de la terreur. Dans les deux cas, l'objectif est de préserver le droit des générations actuelles et futures à vivre dans la sécurité et l'épanouissement. Le fait que la conférence sur le climat se déroule à Paris souligne sinistrement cette dualité. Mais ce n'est pas simplement que la lutte contre le changement climatique et l'insécurité sont des défis parallèles. Il s'agit de risques liés qui doivent faire l'objet de réponses liées.
Même si nous obtenons le meilleur accord mondial possible pour réduire les émissions à Paris, les effets du réchauffement déjà présents dans le système se feront sentir pendant au moins les deux prochaines décennies, avec un impact sur les conflits, la sécurité et la fragilité. Le changement climatique joue un rôle dans les conflits politiques en cours dans les pays suivants Darfour et Maliet en l'insécurité alimentaire au Sahel. Le changement climatique a également compliqué les conflits liés au printemps arabe, plus particulièrement en Syrie.
En rapport : Négociations sur le changement climatique : cinq raisons de se réjouir ou de s'inquiéter | John Vidal
de Développement durable | The Guardian
via http://www.theguardian.com/global-development/2015/dec/09/climate-change-lights-touchpaper-terror-conflict-fight-them-together