Page 31 - Académie du développement durable

Aujourd'hui, nous vivons dans un monde où tout ce qui nous entoure est piloté et impacté par les big data. La collecte de données est de plus en plus avancée, tout comme notre capacité à comprendre de grandes quantités de données à la fois. Le monde de l'entreprise peut utiliser le Big Data pour mieux comprendre l'impact environnemental de ses activités et optimiser l'utilisation de ses ressources.

La durabilité de l'environnement est l'un des problèmes du "monde réel" auquel l'analyse des données massives est actuellement appliquée. Le changement climatique est en cours et rien ne peut vraiment nier son existence. Les dirigeants mondiaux discutent du changement climatique dans presque tous les grands forums, car le problème est désormais au premier plan des questions d'envergure mondiale. Cela s'explique par le fait qu'il touche tous les pays.

L'activité humaine s'est avérée être la principale cause de ce changement, les émissions de CO2 ayant fortement augmenté ces dernières années. Bien qu'une grande partie des dommages causés par le changement climatique soit irréversible, il est encore possible d'exercer un certain contrôle sur l'augmentation globale de la température. Les applications du big data peuvent être aussi pertinentes pour la cause de la durabilité de l'environnement qu'elles l'ont été pour d'autres secteurs, tels que les soins de santé.

Comprendre l'impact environnemental et l'optimisation des ressources grâce au Big Data

L'utilité du Big Data réside dans sa capacité à aider les entreprises à comprendre et à agir sur les impacts environnementaux de leurs activités. L'impact potentiel du big data sur le développement durable repose sur sa capacité à présenter une image claire de l'impact complet de leurs activités.

Une application importante du Big Data est l'évaluation des risques environnementaux auxquels le monde est confronté actuellement ou pourrait être confronté à l'avenir. Une autre contribution du Big Data au monde de l'entreprise est sa capacité à optimiser l'utilisation des ressources. De petites améliorations de l'efficacité dues à l'optimisation des ressources peuvent se traduire par d'importantes économies pour l'entreprise.

Vers une meilleure réglementation environnementale

Le big data peut également être intégré aux politiques gouvernementales afin de garantir une meilleure réglementation environnementale. Les gouvernements peuvent désormais mettre en œuvre les technologies les plus récentes et adopter la communication en temps réel des données relatives à la qualité de l'environnement. Ces données peuvent être utilisées pour contrôler les émissions des grandes installations de services publics.

Le suivi de l'impact des diverses opérations commerciales sur le monde naturel permet de trouver des moyens nouveaux et innovants d'intégrer la durabilité dans la structure d'une organisation. Le Big Data contribue activement à créer un changement, à réduire les coûts et à stimuler la rentabilité à long terme dans un monde où les ressources sont limitées. C'est le véritable objectif que toute entreprise devrait viser.

L'empreinte écologique est une mesure qui calcule la consommation humaine et son impact sur les écosystèmes de la planète. Selon les rapports de l GFN (Global Footprint Network) le monde aurait besoin de 1,7 Terre pour répondre à sa demande actuelle en ressources naturelles renouvelables.

Empreinte écologique et biocapacité

L'empreinte tient compte de la quantité de ressources biologiques (telles que les forêts ou les zones de pêche) nécessaires pour répondre à la consommation d'un pays et absorber ses déchets. Outre l'empreinte écologique, le GFN mesure également la biocapacité. Il s'agit de la capacité d'un pays à renouveler les ressources demandées à ses écosystèmes. Plus l'empreinte écologique d'un pays est faible et plus sa bio-capacité est grande, mieux il se porte.

Dans de nombreux pays, les biocapacités diminuent rapidement. Dans certains pays, cela peut être dû à la combinaison d'une croissance démographique rapide et de la déforestation. Les États-Unis, par exemple, représentent 13% de l'empreinte totale de la planète et ont le deuxième déficit le plus important au monde, après la Chine. Bien que l'empreinte totale des États-Unis ait légèrement diminué depuis 2005, elle reste deux fois plus importante que celle de l'Inde et bien plus importante que celle des autres pays développés. Son taux de consommation est encore loin d'être totalement durable.

Développement économique

Le développement économique est souvent synonyme d'utilisation accrue des ressources et d'augmentation des émissions de carbone. Pour les pays en développement, une augmentation de l'empreinte écologique peut être nécessaire pour renforcer leurs économies. L'empreinte de ces pays n'est peut-être pas très élevée au départ, de sorte que de petits changements peuvent entraîner une augmentation considérable. En outre, les technologies durables peuvent ne pas être aussi largement disponibles dans les pays en développement.

Pour les pays développés, c'est peut-être l'inverse. Étant donné que leur taux de croissance diminue et que la plupart d'entre eux ont déjà une grande empreinte, les fluctuations ne sont peut-être pas aussi évidentes. Il existe de nombreuses solutions, mais le moyen le plus rapide pour un pays de réduire son empreinte écologique, selon GFN, est de passer à des sources d'énergie plus vertes.

Le vendredi 21 avril 2017, le Royaume-Uni a connu sa première journée officielle sans charbon depuis les attentats du 19...^th siècle. Il s'agit d'une étape historique dans les efforts déployés par la Grande-Bretagne pour se détourner des combustibles carbonés.

On sait que la production d'électricité à partir du charbon contribue fortement au changement climatique. La combustion du charbon produit autant de dioxyde de carbone que celle du gaz naturel. Nous devrions tenter de réduire la dépendance du monde à l'égard du charbon en encourageant l'utilisation de sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie solaire et éolienne.

L'histoire du charbon au Royaume-Uni

Historiquement, le Royaume-Uni a été le premier pays au monde à utiliser le charbon pour produire de l'électricité. Thomas Edison a construit la toute première centrale électrique au charbon à Holburn, à Londres, en 1882. Cette construction était considérée comme absolument révolutionnaire à l'époque. Depuis ce jour fatidique de 1882, la combustion du charbon n'a connu que succès et expansion. Jusqu'au déclin progressif de l'industrie au cours des dernières années. En 2015, la dernière mine de charbon en profondeur a fermé, mais l'exploitation à ciel ouvert s'est poursuivie.

Avant l'arrêt complet du charbon le 21 avril^stLa plus longue période sans charbon au Royaume-Uni remonte à 2016 et n'avait duré que 19 heures. Hannah Martin, responsable de l'énergie chez Greenpeace UK, a déclaré : "Le premier jour sans charbon en Grande-Bretagne depuis la révolution industrielle marque un tournant dans la transition énergétique. Il y a dix ans, une journée sans charbon aurait été inimaginable, et dans dix ans, notre système énergétique se sera à nouveau radicalement transformé".

Le Royaume-Uni ne consommera plus de charbon d'ici à 2025

Heureusement, le gouvernement a annoncé son intention d'éteindre toutes les centrales à charbon du pays d'ici à 2025 dans le cadre de l'accord de Paris. En tant que défenseur général des énergies renouvelables, le Royaume-Uni compte plus d'éoliennes offshore installées que n'importe quel autre pays au monde, ainsi que des champs de panneaux solaires d'une capacité équivalente à celle de sept réacteurs nucléaires.

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Gareth Redmond King, responsable du climat et de l'énergie au WWF, a déclaré que ce changement constituait une "étape importante dans notre marche vers la révolution économique verte". Il faut espérer que cette avancée spectaculaire en matière d'environnement servira d'exemple à d'autres villes et pays dans le monde. Nous ne pouvons qu'espérer qu'à l'avenir, les opérations sans charbon deviendront de plus en plus courantes.

Aujourd'hui, nous entendons beaucoup parler des investissements et de l'argent chinois qui se déversent sur divers marchés et même des prêts chinois utilisés pour renflouer des économies en difficulté. Le monde entier se demande si la Chine est vraiment si riche, et la réponse est oui, puisque le pays a réussi à accumuler d'énormes actifs financiers au cours des dernières années.

Alors que les ventes et les actifs financiers des entreprises chinoises n'ont cessé de croître au cours de la dernière décennie, l'accent semble de plus en plus mis sur leurs performances nationales et mondiales dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). C'est pourquoi les grandes entreprises chinoises ont commencé à apporter des changements fondamentaux à leur réflexion stratégique, en mettant davantage l'accent sur le fait de devenir certaines des marques les plus réputées et les plus éminentes du monde.

... à la recherche d'une expansion mondiale

Les chefs d'entreprise chinois ont reconnu la nécessité d'évoluer, en particulier dans le domaine de la RSE, afin de devenir plus compétitifs à l'échelle mondiale. Avec la présence et l'influence croissantes des entreprises chinoises à l'étranger, les pays d'accueil attendent de plus en plus des entreprises chinoises qu'elles contribuent positivement à leurs objectifs de développement durable et qu'elles ne se contentent pas de tirer profit de leurs investissements. L'augmentation du nombre de consommateurs et d'investisseurs nationaux et internationaux plus consciencieux, la prévalence des médias sociaux et le marché mondial de plus en plus concurrentiel peuvent tous être considérés comme des moteurs initiaux clés de l'attention portée par la Chine à la RSE.

Devenir un leader grâce à la RSE

Le gouvernement chinois a fortement soutenu le concept de RSE comme un moyen pour les entreprises chinoises, principalement publiques, de s'intégrer harmonieusement dans le marché mondial. D'un autre côté, la Chine souhaite créer sa propre définition et ses propres lignes directrices en matière de RSE, en fonction de sa situation économique et de sa culture d'entreprise.

Comme beaucoup de leurs homologues occidentales, les entreprises chinoises ont été confrontées à diverses pressions de la société et du marché qui les ont incitées à s'engager dans la voie de la RSE. Cependant, peut-être plus que leurs concurrents, de nombreuses entreprises chinoises considèrent que leur avenir est inextricablement lié à leurs performances en matière de RSE et ont commencé à la considérer comme un avantage concurrentiel potentiel. La Chine a appris que la RSE, dans le paysage économique et politique actuel, l'aidera à devenir un leader et non un suiveur.

A l'occasion de la Conférence des Nations unies sur le climat à ParisLors de la conférence de Copenhague, connue sous le nom de COP21, 196 pays se sont réunis dans le cadre de la conférence de Copenhague, connue sous le nom de COP21. Accord de ParisIl s'agit d'un pacte universel qui met le monde sur la voie d'un avenir sans carbone, résilient, prospère et équitable. Bien que l'accord ne suffise pas à lui seul à résoudre le problème, il nous place clairement sur la voie d'une solution véritablement mondiale.

L'accord marque un nouveau type de coopération internationale où les pays développés et les pays en développement sont unis dans un cadre commun, et où tous sont impliqués et engagés. Il reflète la reconnaissance croissante du fait que l'action climatique offre des opportunités et des avantages considérables, et que les impacts climatiques peuvent être traités efficacement, avec l'unité d'objectif qui nous a amenés jusqu'à ce moment.

Qu'est-ce que le mécanisme d'ambition ?

Toutefois, pour bien comprendre pourquoi l'accord de Paris est une telle réussite, nous devons décortiquer l'un de ses principaux ingrédients, ce qui est désormais connu sous le nom d'"Accord de Paris". mécanisme de l'ambition ou cycles d'action. Ce mécanisme définit un processus visant à renforcer l'action de manière régulière et opportune tous les cinq ans, en commençant avant 2020. Le mécanisme de l'ambition fait référence à un processus continu visant à renforcer l'action de tous les pays et peut être décomposé en trois éléments principaux :

Bilan mondial de la mise en œuvre et des progrès collectifs tous les cinq ans
Présentation, tous les cinq ans, des contributions déterminées au niveau national (CDN) actualisées de chaque pays, sur la base de l'inventaire mondial.
Attente d'une progression et d'une ambition la plus élevée possible pour chaque contribution successive.

Que se passera-t-il après 2020 ?

Après l'évaluation de 2018, le prochain moment pour tous les pays de revenir et d'évaluer la mise en œuvre et les progrès collectifs sera en 2023, ce que l'Accord de Paris appelle le "bilan mondial". Ce bilan mondial aura lieu tous les cinq ans et servira de moment collectif décisif pour évaluer la mise en œuvre et les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs à long terme de l'accord de Paris.

L'inventaire mondial a une portée et un objectif étendus : il évalue les mesures d'atténuation et d'adaptation, les moyens de mise en œuvre (y compris le financement, le transfert et le développement de technologies et le renforcement des capacités) et d'autres formes de soutien. Les évaluations seront fondées sur l'équité et s'appuieront sur les meilleures données scientifiques disponibles, notamment les derniers rapports du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Toutes les parties devront préparer et communiquer de nouvelles CDN pour l'atténuation, en s'appuyant sur les résultats de l'inventaire mondial.

Le monde s'est maintenant engagé dans une transformation historique. Le processus régulier et continu de révision et d'augmentation de l'ambition dans tous les éléments de l'Accord de Paris est ce qui garantira qu'il s'agit d'un résultat historique, dynamique et durable, capable d'entraîner le niveau nécessaire d'action climatique.

Le résultat de l'élection présidentielle américaine semble être la dernière étape d'une tendance mondiale de longue date à l'augmentation de l'incertitude politique et environnementale. En ce qui concerne le développement durable, l'élection du président Trump à la présidence de l'Union européenne a été un succès. gel réglementaire qui a mis fin à quatre règles visant à promouvoir une plus grande efficacité énergétique, semble n'être que la première salve d'un plan continu visant à réduire les protections environnementales et à diminuer les budgets consacrés à l'environnement.

À mesure que l'économie devient plus durable et plus efficace sur le plan énergétique, un nouveau marché pour les emplois dans le domaine des énergies propres et du développement durable est créé. Ce marché est vaste, en pleine croissance et intrinsèquement local. Mieux encore, ces emplois couvrent plusieurs secteurs économiques, notamment les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et d'autres biens et services écologiques, tels que les administrations locales et nationales, les transports et les entreprises.

Tendances clés : les emplois dans le domaine du développement durable continuent à se développer

Alors que les emplois dans le domaine du développement durable continuent de se développer aux États-Unis, plusieurs tendances clés doivent être prises en considération. Tout d'abord, les emplois liés au développement durable représentent une part importante et croissante de la main-d'œuvre américaine dans de nombreux secteurs. Le développement durable représente aujourd'hui collectivement environ 4 à 4,5 millions d'emplois aux États-Unis, allant de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables à la réduction des déchets et à l'éducation à l'environnement. En outre, en raison de la nature sur place de nombreux emplois liés aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, ces emplois ne peuvent pas être externalisés et peuvent être rémunérés à un niveau supérieur à la moyenne. Enfin, il est un fait que les emplois dans les domaines de l'énergie propre et du développement durable sont présents dans tous les États américains, ce qui représente 2,2 millions d'emplois dans tout le pays.

Comment pouvons-nous continuer sur cette lancée ?

Les investissements dans les énergies propres et le développement durable sont rentables à long terme et favorisent une économie plus forte - ce qui signifie plus d'emplois et un avenir plus propre. C'est pourquoi les entreprises augmentent leurs investissements dans le développement durable. Dans l'ensemble, les entreprises américaines comprennent que la prospérité et une économie à faibles émissions de carbone vont de pair, et elles devraient continuer à soutenir les investissements dans ce domaine. L'Amérique est en train de passer à un avenir énergétique propre et nous ne pouvons pas nous permettre de lui mettre des bâtons dans les roues !

par Michael Hines

Minimiser l'impact d'une entreprise sur la société a longtemps été considéré comme incompatible avec la maximisation des bénéfices des parties prenantes. Des clients mieux informés, ainsi que des investisseurs peu enclins à la responsabilité, exigent aujourd'hui des entreprises qu'elles fassent mieux. Les entreprises réagissent, et un bénéfice net est en train d'émerger.

Au cours des 50 dernières années, le développement durable s'est principalement traduit par des investissements socialement responsables (ISR), qui évitent d'investir dans des projets de développement durable. les entreprises dont les pratiques sont contraires à l'éthique ou risquées. Bien qu'il s'agisse d'une évolution positive pour la société, cette pratique d'exclusion a généralement été associée à des rendements au mieux moyens pour les investisseurs.

Aujourd'hui, le développement durable des entreprises a évolué au point qu'il est possible, voire avantageux, d'opérer d'une manière qui soit gagnante pour l'organisation, ses partenaires et la société. Il est prouvé que les entreprises qui ont mis en place un triple bilan - environnemental, social et de gouvernance (ESG) - sont récompensées par un coût du capital plus faible et obtiennent souvent des résultats supérieurs à la moyenne. Ces entreprises "les meilleures de leur catégorie" ne se contentent pas de réduire leur impact sur les autres, elles réduisent les déchets et atténuent les responsabilités dans leurs activités.

Bien qu'il s'agisse d'un concept nouveau pour beaucoup, l'ESG est en plein essor. Alors qu'ils étaient pratiquement nuls il y a dix ans, les actifs sous gestion liés à l'ESG s'élevaient à plus de $21 trillion. Morningstar a maintenant Notations ESG de durabilité pour les fonds. C'est à la fois la carotte et le bâton : les récentes crises financières ont convaincu les régulateurs et les investisseurs que les entreprises devaient fournir davantage d'informations. Et les entreprises ont reconnu que le fait d'être un bon citoyen est un point de différenciation positive des produits.

Une grande partie de l'impact de l'ESG se trouve sur le bureau du directeur financier. En ce qui concerne la composante sociale - le S dans ESG -, les entreprises qui traitent leurs employés et leurs fournisseurs de manière équitable récoltent les fruits d'une productivité accrue et d'une diminution du taux de rotation du personnel et des litiges.

Les récentes violations de données dans des entreprises telles que Cible et Home Depot ont montré que les entreprises doivent gérer les vulnérabilités de la chaîne d'approvisionnement qui peuvent menacer leur durabilité. Des entreprises comme Confiance des tiers ont vu le jour pour s'attaquer à ce problème alors que les entreprises s'efforcent d'identifier et de gérer ce risque. Pour les fournisseurs, la démonstration de la sécurité des données est devenue une condition nécessaire pour obtenir des contrats ainsi qu'un avantage concurrentiel potentiel.

Une gouvernance d'entreprise solide (le G de ESG) crée de la transparence et de la stabilité, ce qui encourage l'investissement.

La plupart des premiers utilisateurs sont de grandes multinationales, en particulier celles qui, en Europe, sont soumises aux exigences réglementaires des bourses publiques. Des entreprises telles que Mitsubishi, Pommeet Cummins fournissent des informations ESG sous la forme d'un rapport annuel. Goldman Sachs est un bon exemple de rapport ESG.

Les normes relatives à l'évaluation et à la communication des données ESG évoluent. Contrairement aux normes GAAP Si les principes financiers de l'UE sont bien définis et que la diffusion de l'information se fait à sens unique, l'évaluation ESG reste à la fois un art et une science. La communication de ces informations parfois difficiles à mesurer est idéalement une conversation à double sens avec les parties prenantes. Tout comme les GAAP représentent une normalisation des meilleures pratiques au fil du temps, des initiatives telles que GRI et SASB visent la même cohérence et l'auditabilité à terme.

La conduite du changement au sein d'une organisation commence par la mesure et la communication des facteurs pertinents. Le programme de la Sustainability Academy Certificat Le rapport sur la performance ESG pour les investisseurs et les professionnels du développement durable fournit des connaissances utiles sur les rapports ESG ainsi que sur les opportunités et les défis de ce domaine en pleine évolution.

Ce qui est mesuré est géré. La transparence accrue des marchés et des entreprises profitera à la fois à l'environnement et à l'économie.

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Michael Hines est un cadre, un consultant et un entrepreneur. Il a de l'expérience en matière de gestion financière, d'amélioration opérationnelle, de durabilité et de stratégie. Son travail porte sur les grandes et petites entreprises, les restructurations, les start-ups et les acquisitions.

Objectifs de l'UE pour 2030

Le Brexit a fait de nombreux titres, avant et après le résultat du référendum du 23 juin 2016. Bien qu'il y ait encore beaucoup d'incertitudes quant aux conséquences et aux modalités de sortie, nous pouvons d'ores et déjà nous pencher sur l'impact potentiel des engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance pris par le Royaume-Uni.

En plus de l'objectif 2020, l'UE a défini son objectif pour 2030. Il se résume à un 40% de réduction des gaz à effet de serre, 27% d'amélioration de l'efficacité énergétique et 27% de part des énergies renouvelables dans l'approvisionnement en énergie primaire. Cet objectif a été défini en incluant le Royaume-Uni et s'articule autour de deux axes principaux : la réduction des gaz à effet de serre et la part des énergies renouvelables dans l'approvisionnement énergétique. Indiscutablement, la sortie du Royaume-Uni de l'UE a un impact sur l'engagement pris pour 2030.

Qu'en est-il alors de l'UE ?

Comme le Royaume-Uni ne fait plus partie des statistiques agrégées de l'UE, celle-ci sera obligée soit de réduire son engagement, soit de demander aux membres restants de faire plus d'efforts par le biais de compensations. Plus précisément, selon les calculs de HSBC, pour obtenir une réduction de 40% des gaz à effet de serre, les États membres devraient contribuer à une réduction supplémentaire de 7,6%. Cela peut sembler relativement facile puisqu'il sera réparti entre 27 États. Cependant, comme certains grands émetteurs résistent, ce n'est pas une tâche facile.

Un autre élément important à prendre en compte est que la sortie du Royaume-Uni entraînerait une redistribution des droits de vote au Parlement européen. Par conséquent, les pays sceptiques à l'égard du climat gagneraient du terrain. Cela compromettrait l'engagement à travailler plus dur et à investir davantage dans les énergies renouvelables.

Les engagements environnementaux du Royaume-Uni

En ce qui concerne le Royaume-Uni, il est tout à fait possible que, même sans l'UE, le pays fasse preuve d'un engagement fort en matière de changement climatique. Il convient en effet de souligner qu'en 2008, le pays a adopté la loi sur le changement climatique (Climate Change Act), qui reste valable à ce jour et vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% d'ici à 2050. De plus, le Royaume-Uni a obtenu des résultats impressionnants en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'amélioration de l'efficacité énergétique. En particulier, entre 1990 et 2014, la consommation d'énergie du pays a diminué de 10% alors que son PIB a augmenté de 65%.

En définitive, bien que le climat ne soit pas une priorité dans les discussions sur les modalités de sortie, le changement climatique reste un défi aujourd'hui et nécessite une réponse globale, ambitieuse et rapide.

La plus grande marque de cosmétiques au monde s'est donné pour mission de prouver que toutes les entreprises peuvent devenir durables sans compromettre leur rentabilité.

Le groupe L'Oréal est l'entreprise la plus importante et la plus rentable de l'industrie cosmétique, actuellement évaluée à $13,69 milliards. Néanmoins, entre 2005 et 2016, l'entreprise a réussi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'un impressionnant 67%, tout en augmentant sa production totale de 29%. Il s'agit là d'une réalisation étonnante qui témoigne d'un véritable engagement en faveur du développement durable. Comme l'a récemment indiqué Alexandra Palt, responsable du développement durable chez L'Oréal, au magazine FastCompany : "Nous prenons le développement durable au sérieux pour tous nos produits et services".

La durabilité peut aller de pair avec la réussite économique

Le développement durable dans l'industrie cosmétique est loin d'être aussi simple que de remplacer les produits à base de pétrole par des alternatives d'origine végétale, car l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement de l'industrie, de l'approvisionnement en matières premières à l'emballage des produits, peut laisser une empreinte environnementale considérable. Cependant, le CSO de L'Oréal a pu se concentrer sur chaque étape du développement des produits et réaliser une révision efficace de la durabilité. Mme Palt a pu le faire en suivant les étapes suivantes : s'approvisionner en matières premières renouvelables telles que les plantes ; resserrer les itinéraires de transport et passer aux véhicules électriques pour réduire les émissions liées au transport ; convertir les installations de fabrication pour qu'elles fonctionnent à l'énergie renouvelable ; réduire la quantité d'eau gaspillée dans le processus de production en installant des mécanismes de traitement sur place ; repenser l'emballage pour utiliser moins de plastique ou des matériaux biodégradables lorsque c'est possible.

L'importance des programmes de formation des employés

Sous la direction du CSO de L'Oréal, l'entreprise a été en mesure de s'attaquer à cette tâche ardue, principalement grâce à des programmes complets de formation des employés (tels que le Programmes de formation au développement durable proposés par le CST) dans différents domaines de la durabilité (RSE). C'est extrêmement important pour créer un département de développement durable fort qui puisse garantir des résultats positifs. Lorsque le PDG a une vision aussi forte de la façon dont une entreprise peut se transformer, il faut trouver un moyen de transformer cette stratégie en action", explique M. Palt. Ainsi, le département du CSO a pu accélérer ses plans de développement durable en liant les primes de tous les responsables de marques et de pays de L'Oréal aux résultats obtenus en matière d'objectifs environnementaux.

En tant que plus grande entreprise de cosmétiques au monde, L'Oréal est une référence évidente dans le secteur. Toutefois, M. Palt ne veut pas que les efforts de l'entreprise en matière de développement durable soient perçus comme des tentatives de donner une leçon à d'autres entreprises. Au contraire, ces efforts sont motivés par un désir sincère d'opérer un véritable changement et de veiller à ce que les générations futures puissent bénéficier des mêmes avantages que nous.

Récemment, nous avons célébré la Journée internationale de la femme, une célébration mondiale qui vise à inspirer les femmes dans les pays du monde entier. La tradition a commencé avec la première Journée nationale de la femme, le 8 octobre.^th Elle a été créée en 1909 et trouve son origine dans les campagnes menées en faveur de l'amélioration des salaires et du droit de vote.

Néanmoins, les rapports montrent que si de plus en plus d'entreprises publient des rapports sur la RSE chaque année, le manque de transparence en matière d'égalité entre les hommes et les femmes sur le lieu de travail reste préoccupant. Aujourd'hui, les femmes obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les hommes et entrent de plus en plus sur le marché du travail, mais elles n'accèdent toujours pas aux postes de direction, bien qu'elles soient qualifiées pour le faire. De nombreux gouvernements sont intervenus pour réglementer la question. Par exemple, la Norvège exige que 40% des administrateurs soient des femmes, tandis qu'aux États-Unis, les entreprises publiques doivent indiquer si et comment leur comité de nomination prend en compte la diversité dans la sélection des administrateurs.

L'égalité entre les hommes et les femmes entraîne une plus grande productivité

Combler l'écart entre les hommes et les femmes dans les postes de direction et de gouvernance en fait est en corrélation avec une plus grande productivité tant au niveau des entreprises qu'au niveau national. Cependant, malgré les données de plus en plus nombreuses qui prouvent les avantages d'une "touche féminine" dans la gouvernance d'entreprise, presque tous les États membres de l'Union européenne ne sont pas encore parvenus à mettre en place un système de gestion des risques. 85% des sièges au conseil d'administration des sociétés Fortune 500 appartiennent toujours aux hommes.

L'égalité des sexes dans les rapports sur la RSE

Les rapports sur la RSE reconnaissent les initiatives et les efforts des entreprises qui vont au-delà des exigences légales. L'intégration de la dimension de genre dans les rapports sur la RSE permet d'assurer le suivi des éléments suivants progrès en matière d'égalité entre les femmes et les hommes par entreprise, par secteur d'activité et par pays. Le Global Reporting Institute fournit lignes directrices pour les entreprises à commencer à suivre et à rendre compte de leurs initiatives en matière d'égalité entre les femmes et les hommes.

Le temps est venu d'aller plus loin que la simple reconnaissance de la valeur que les femmes apportent à la gouvernance d'entreprise. Il est temps de faire tomber le plafond de verre, de combler le fossé entre les sexes et de réaliser les avantages de l'égalité des sexes pour les secteurs privé et public.